Vie étudiante
L'international
Dans la dernière édition de son traditionnel classement des écoles d’ingénieurs de France, L’Usine Nouvelle hisse l’ESME Sudria à la 28e position sur 130 écoles d’ingénieurs et la place dans le top des 10 des écoles d’ingénieurs privées post-Bac. Une performance qui s’explique notamment par la qualité de l’insertion professionnelle de l’ESME Sudria. L’école se classe d’ailleurs à la 4e position des écoles d’ingénieurs sur ce critère fondamental pour les futurs ingénieurs.
Réalisation de projets innovants (souvent en partenariat avec des acteurs externes), stages à chaque étape du cursus, présence d’intervenants actifs dans le monde de l’entreprise, collaboration pour la recherche, organisation d’événements (Innovation Week, semaine des métiers, hackathons, conférences, Forums Entreprises…) : la dimension professionnalisante se cultive de bien des façons à l’ESME Sudria. Indissociable de sa pédagogie et de son histoire, elle permet à 87 % de ses diplômés de trouver un emploi en moins de deux mois après l’obtention du titre d’ingénieur et à plus de 99 % d’entre eux d’être en CDI dans les 18 mois suivant la fin du cursus, pour un salaire annuel brut moyen de 45 686 euros à la sortie de l’école. Cette facilité à trouver rapidement et très naturellement un métier passionnant, Léo Le Henaff et Rémy Dème ont pu l’expérimenter. Respectivement Data Engineer au sein de la start-up Nalia et Machine Learning Consultant chez le cabinet OCTO Technology, ces deux jeunes Anciens issus de la promotion 2020 de l’ESME Sudria reviennent sur l’importance de cette transition entre la fin de leurs études et leurs débuts officiels dans le monde du travail.
Officiellement, je suis Data Engineer, mais dans les faits, j’occupe un rôle plus global car je travaille sur tout ce qui touche de près ou de loin à la data. Au quotidien, cela porte par exemple sur la mise en place de flux de données dans le cloud comme l’implémentation de Data Lakes (ou lac de données), mais aussi sur le Machine Learning et l’implémentation de Data Warehouses (des bases de données qui permettent d’ensuite redistribuer la donnée par des dashboards et des interfaces de visualisation pour, généralement, un utilisateur qui n’est pas forcément un profil tech ou ingénieur, afin qu’il puisse comprendre la donnée). La donnée est au cœur du principe de Nalia qui est de mettre l’intelligence artificielle au service du Customer Success, un métier dont l’intitulé est encore assez récent en France. Les Customer Success Managers (CSM) s’occupent du suivi client et sont responsables du onboarding (former les clients à utiliser une solution), de l’adoption (s’assurer que le client se connecte à la solution), des renouvellements et des ventes additionnelles. Le métier de Customer Success est censé être très proactif mais on a pu constater que les CSM étaient encore trop réactifs. Nalia alerte ainsi les CSM sur les clients à risque de quitter leur service afin qu’ils puissent prendre des actions ciblées et qu’ils deviennent donc plus proactifs.
J’ai rencontré Raphaël Presberg, son cofondateur, à l’ESME Sudria. Diplômé d’une promotion antérieure, il enseignait une matière que je suivais, les statistiques appliquées au Machine Learning. Il a proposé d’être mon tuteur lors de mon projet de fin d’études, ce qui a ensuite débouché sur un premier stage au sein de sa start-up d’alors, Eiffo Analytics. Par la suite, quand lui et son nouvel associé, Alexis Tuil, ont décidé de créer Nalia, ils m’ont aussitôt proposé de les rejoindre dans l’aventure et c’est comme ça que je me suis retrouvé à intégrer l’entreprise en CDI. Je suis donc un parfait exemple de l’insertion professionnelle de l’ESME Sudria, du projet au stage jusqu’au CDI !
Plusieurs choses ! Dans l’environnement d’une start-up, la dynamique est très entraînante. On ne se cantonne pas à une seule tâche et les journées ne sont jamais redondantes : on doit toujours s’autoformer sur de nouveaux sujets, faire des recherches, apprendre de manière continue. On n’a pas le temps de s’ennuyer !
Cela a commencé à l’ESME Sudria. En effet, l’école organise chaque année des Forums Entreprises pour permettre aux professionnels de rencontrer des étudiants pour un stage ou un emploi. C’est lors d’un de ces événements que j’ai pu échanger avec OCTO Technology. J’ai remis un CV à un recruteur, puis après le Forum, passé un entretien, puis un second, plus technique cette fois. On m’a alors proposé d’intégrer la société en stage de fin d’études. Il faut savoir que lorsqu’OCTO Technology propose un stage à une personne, c’est pour qu’ensuite, dans 95 % des cas, cette dernière continue après en CDI. C’est un paramètre très important pour eux et ils en parlent directement lors de l’entretien. J’ai donc d’abord fait six mois de stage là-bas, sur un projet de Natural Language Processing (dit « NLP », soit le traitement naturel du langage) avant d’être embauché pour poursuivre ce projet.
Son but est de filtrer la mailing-list (section forum de la messagerie) OCTO en fonction des préférences de lecture des utilisateurs. En effet, l’entreprise avait une problématique : les boîtes mails des collaborateurs/consultants étaient souvent surchargées et il fallait donc trouver une solution pour faire ressortir les mails les plus pertinents. Pour ce projet, j’ai d’abord fait un mois de recherche et développement sur des modèles de NLP, du Deep Learning et du Machine Learning, puis j’ai travaillé sur l’expérience utilisateur en binôme avec une UX designer de l’entreprise avant d’ensuite œuvrer sur la partie intelligence artificielle pour mettre en place un modèle d’interprétabilité et de stabilité. Cette dernière partie était bien plus mathématique et j’ai appris à la réaliser au contact de ma manager.
Un Forum Entreprises à l’ESME Sudria
J’apprécie particulièrement la philosophie d’OCTO Technology où l’organisation se fait en tribus. Chaque tribu a sa spécialité et ce fonctionnement permet à chacun de s’améliorer sur différentes technologies. Par exemple, durant mon stage, j’appartenais à la tribu « Resp’IA », qui travaille sur l’intelligence artificielle responsable. À la suite de mon stage, j’ai intégré la « Skool », une académie interne à l’entreprise dans laquelle tu travailles en tant que consultant junior sur des projets et, en parallèle, tu suis des formations durant 3 à 4 jours par mois pendant huit mois. Ces formations peuvent porter sur le code legacy, la méthode agile, le développement personnel, etc. On sent que l’entreprise se soucie de ses employés et qu’elle leur permet d’apprendre de nouvelles choses, de se perfectionner et de toujours évoluer. D’ailleurs, chez OCTO Technology, on choisit également ses missions : on nous en propose et, en fonction de ce que l’on souhaite apprendre ou de nos compétences d’origine, on choisit celles que l’on veut réaliser. C’est vraiment très épanouissant et cela ne se limite pas qu’à ça. On a aussi la possibilité de faire des Proofs of Concept (POC) ou des Brown Bag Lunch (BBL), c’est-à-dire des présentations qu’on fait à l’heure du déjeuner ou en soirée. Ici, l’idée est qu’une personne vient faire une présentation de 10-20 minutes sur un sujet de son choix – comme par exemple, le Deep Learning dans le secteur du BTP – que tout le monde peut venir suivre en mangeant pour apprendre quelque chose de nouveau. Le fonctionnement en tribus permet aussi d’organiser des événements inter-tribus, pour parler de choses qui nous concernent directement. Par exemple, quand j’ai fait partie de la tribu « Mobile », on a reçu un invité d’Apple venu nous parler du fonctionnement et de l’approche du design de son entreprise. Les présentations peuvent être aussi faites directement par les ingénieurs d’une tribu, pour parler d’une technologie en particulier. Aujourd’hui d’ailleurs, je fais partie de la tribu « API ». Tout cela fait que chez OCTO Technology, on n’est pas restreint à un seul domaine. C’est ce que prouve d’ailleurs le projet que j’ai pu mener, pour lequel j’ai pu développer la partie Front/UI d’interface utilisateur comme la partie Back-End, avec le langage de programmation Go, tout en établissant les modèles de NLP servant de cerveaux à l’application. Et c’est ça qui me plaît.
Le campus de l’ESME Sudria à Bordeaux
Le classement 2021 de L’Usine Nouvelle n’oublie pas non plus de distinguer l’importance accordée par l’ESME Sudria à ses différents campus à Bordeaux, Lille et Lyon, plaçant ainsi l’école dans les premières places de ces trois autres régions où elle est implantée. Présente depuis 2017 en Nouvelle Aquitaine via son campus bordelais, l’ESME Sudria se retrouve ainsi à la 3e place du classement. Dans les Hauts-de-France, où l’école a installé son campus à Lille dès 2012, l’ESME Sudria se classe aussi à la 3e place grâce à ses bonnes performances sur l’insertion professionnelle et l’international. Enfin, en Auvergne-Rhône-Alpes, l’ESME Sudria arrive à la 8e place !
Fondée en 1905, l’école d’ingénieurs ESME forme en 5 ans des ingénieurs pluridisciplinaires, prêts à relever les défis technologiques du XXIe siècle : la transition énergétique, les véhicules autonomes, la robotique, les réseaux intelligents, les villes connectées, la cyber sécurité, et les biotechnologies.
Trois composantes font la modernité de sa pédagogie : l’importance de l’esprit d’innovation ; l’omniprésence du projet et de l’initiative ; une très large ouverture internationale, humaine et culturelle. Depuis sa création, près de 15 000 ingénieurs ont été diplômés. L’école délivre un diplôme reconnu par l’Etat et accrédité par la CTI.
Etablissement d’enseignement supérieur privé – Inscription au Rectorat de Créteil – Cette école est membre de IONIS Education Group comme :